Sara au centre de détention (KULEUVEN-03-FR)

Sara est une personne migrante bangladaise de 40 ans qui réside dans un centre de rétention administrative pour migrants en attente de son expulsion. Elle discute avec un agent de sa situation et fond en larmes de manière incontrôlable tout en exprimant un profond sentiment de désespoir. L'agent tente de la calmer et de la rassurer. Sara est très agitée et nerveuse, puis elle se lève brusquement et tire sur la porte en demandant à sortir de la pièce. Dans une tentative de l'apaiser, l'agent lui touche l'épaule et essaie de lui expliquer qu'elle ne peut pas quitter le centre de rétention. Elle commence à crier, devient très émotionnelle et agitée, et montre des difficultés à respirer.

Le personnel du centre de détention a réalisé que des émotions, pensées, comportements et sensations corporelles désagréables pourraient être les signes d'un éventuel traumatisme psychologique. Le statut de migrant de la personne et la perspective de son expulsion imminente pourraient également contribuer à cette vulnérabilité.

Ils ont reconnu l'agitation, les réactions de sursaut, les cris et la respiration accélérée comme des réactions émotionnelles possiblement liées à un traumatisme plutôt qu'à de la rudesse ou un manque de considération et de gratitude envers leurs efforts pour aider.

Dans une attitude empreinte d'empathie, ils ont exprimé leur soutien et leur compréhension pour le profond désespoir et la détresse ressentis par la personne, résultant également de son expulsion imminente et de sa situation de détention.

Ils ont encouragé Sara à s'asseoir et à prendre des respirations profondes, et lui ont donné un verre d'eau. Ils lui ont également demandé si elle souhaitait parler à un conseiller et à un membre du personnel médical qui pourraient lui apporter un soutien supplémentaire.

Ils lui ont fourni du matériel éducatif supplémentaire concernant les traumatismes psychologiques et des techniques d'auto-assistance qui pourraient l'aider à surmonter ses problèmes actuels.

Dr. Mina Rauschenbach, Associate Researcher, KU Leuven