Milan raconte son agression par la police quand il était enfant (QUALED-03-FR)

Description

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  • ÉMOTIONS
  • Anxiété ou peur intense
  • Culpabilité (y compris la culpabilité du survivant)
  • Colère
  • Tristesse
  • Impuissance
  • Honte
  • CORPS
  • Rythme cardiaque, respiration et tension artérielle élevés
  • Somatisation - concentration accrue sur les courbatures et les douleurs
  • PENSÉES
  • Rumination ou pensées de course
  • Auto-culpabilité
  • Interrogatoire
  • Réactivation d'événements traumatisants antérieurs
  • COMPORTEMENT
  • Comportement argumentatif
  • Agressivité
  • Troubles des relations sociales
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Situation

Plusieurs habitants de la banlieue de la ville et cinq policiers sont assis en cercle dans un centre communautaire local. Ils tiennent une réunion sur le renforcement de la sécurité dans cette partie de la ville. Ils écoutent Milan, un homme d'origine rom dans la quarantaine, raconter une histoire de violences policières qu'il a subies en tant qu'adolescent alors qu'il traînait avec ses amis après l'école. Il raconte cette histoire d'une voix en colère, mais il ne regarde personne directement, comme s'il fixait un mur en décrivant la scène comme s'il regardait un film. À la fin de son récit, il s'appuie en arrière, les bras croisés, la colère présente, comme si les violences s'étaient produites hier.

Réponse tenant compte des traumatismes

Un officier de l'autre côté de la pièce prend la parole. "Je tiens à m'excuser pour ce qui vous est arrivé." Les bras de l'homme d'une quarantaine d'années se déplient, ses sourcils se détendent et ses yeux se remplissent de larmes.

L'agent qui s'est excusé auprès de l'homme devrait reconnaître le courage et la vulnérabilité dont il a fait preuve en racontant son histoire. Il devrait également exprimer ses regrets et ses remords pour ce qui lui est arrivé, et l'assurer que lui et ses collègues n'excusent ni ne tolèrent de telles violences et discriminations.

L'agent devrait également demander à l'homme s'il souhaite poursuivre la conversation et respecter son choix. Il ne devrait pas le pousser à pardonner ou à oublier, ni à tourner la page sur son traumatisme. Il ne devrait pas non plus excuser ou justifier les actions du policier violent, ni blâmer l'homme pour sa réaction.

Le policier pourrait également proposer à l'homme des ressources ou un soutien qui pourraient lui être utiles, tels que des conseils, une aide juridique ou des groupes communautaires. Il pourrait également prendre contact avec lui ultérieurement pour s'assurer de son bien-être et voir s'il a besoin d'autre chose.

L'agent devrait également s'informer, ainsi que ses collègues, sur les traumatismes et leurs effets. Il est également important qu'il se renseigne sur l'histoire et la culture des Roms, ainsi que sur les défis et les discriminations auxquels ils sont confrontés. Il devrait également promouvoir une culture du respect et de la responsabilité dans son service, et signaler tout incident de mauvaise conduite ou d'abus de la part d'autres agents. Il pourrait aussi proposer au directeur de la police de les inscrire à un tel cours.

Une approche axée sur les traumatismes dans le cadre de toute autre enquête menée par des agents de police peut contribuer à prévenir un nouveau traumatisme, en préparant les victimes à ce qui les attend lors de l'enquête et des poursuites.

Contributor

QUALED

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